Dialogue avec le fasciathérapeute

Une séance de fasciathérapie est nécessairement précédée d’un dialogue au cours duquel des informations sont délivrées qui sont de nature à préciser les souhaits du patient par une réflexion technique rapide indispensable au thérapeute. C’est un peu aussi une façon de croiser le fer et d’instaurer une ébauche de confiance. Pourquoi une ébauche ? Parce que la confiance ne peut s’installer qu’au décours de la suite de événements.

Ce dialogue s’insère dans ce que l’on appelle une anamnèse qui permet au patient d’expliquer son ressenti et d’indiquer au thérapeute l’importance de sa demande et de ses souhaits. C’est une phase primordiale car elle conditionne une grande partie de la réussite espérée de cette rencontre.

Sur un plan physique, lorsqu’il pose ses mains sur le corps du patient dans le but de le soigner, le thérapeute franchit son espace personnel et avec son aval, il peut réellement se mettre à l’écoute du corps. Celui-ci va livrer sa problématique qui se traduira pour la main par une perception de ralentissement tissulaire (rappelons que tous les tissus du corps sont en mouvement en même temps). Ce ralentissement amène ensuite le thérapeute à percevoir des zones plus sombres qui signifient qu’un blocage éclaire la raison de la souffrance ou du mal-être.

La question est de comprendre ce qui objective ce blocage. Il faut pour cela se servir de ce dont a informé le patient, de la perception que l’on a de son importance, de sa localisation et de sa signification, si possible grâce à la symbolique du corps car le corps s’exprime par des symboles. Par exemple une souffrance localisée à l’épaule gauche induit surtout un problème ou une préoccupation majeure reliée au masculin, à la hiérarchie, à l’autorité ou à la faiblesse, l’inquiétude ou la souffrance morale qui préoccupe le patient sur ce masculin.