Groupes de tissus conjonctifs

Le fascia ne relève pas seulement de l’anatomie ou de la physiologie mais se révèle être un tissu à l’interconnexion du corps et du psychisme. Selon Danis Bois, il peut se classer en quatre groupes :

  • Le « fascia superficiel », celui du derme situé sous la peau. Il se retrouve sur tout le corps et constitue le point de départ des vaisseaux lymphatiques. Il joue un rôle dans la nutrition et la respiration cellulaire.
  • Le « fascia axial périphérique » qui correspond aux muscles, tendons, os et articulations. C’est le fascia des stress physiques.
  • Le « fascia axial profond », correspondant aux viscères thoraciques, abdominaux et pelvien est celui des émotions.
  • Le « fascia dure-mérien » - qui recouvre le cerveau et la moelle épinière - est le fascia du psychisme.

Les principes fondamentaux qui gouvernent la fasciathérapie sont :

  • La mobilité du fascia et son omniprésence dans l’organisme
  • La libre circulation des liquides du corps
  • Les mécanismes d’auto-régulation de l’organisme

Une agression ou un traumatisme affecte les propriétés bio-dynanuques de ces tissus jusqu’à créer des troubles fonctionnels musculo-squelettiques, viscéraux et vasculaires. Un blocage intérieur intervient et peut ralentir, sinon interrompre le mouvement naturel des tissus obligeant à une réorganisation des forces interrompues. Il s’agit alors d’identifier les zones de tensions ou de blocage afin d’obtenir leur relâchement.